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Publié le 22 Juin 2019
Cœurs essoufflés, hagards, sur une route
Les yeux dans le lointain des destins perdus
Un chien, un chat, comme deux enfants sans voix
Une vie au carré des bonheurs volés
La plainte d’un amour trahi
Le maître est au loin
Ce sont les vacances de la conscience
Là bas aussi
Loin des éclats de rire
Le cœur entre le lit et la pendule
Dans le silence du mot
Dans l’inutilité du vivre
Sans tendresse
Les vieux meurent d'oubli
Abandonnés
Aux vacances du cœur
C’est une saison de vies perdues
au festin des oubliés
Aux symphonies de l'égoïsme
Hommes et animaux
Meurent aux bas-côtés des routes.
jms